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DisplayPort : sous le capot

Jun 15, 2023Jun 15, 2023

La dernière fois, nous avons examiné tout ce qui rend DisplayPort unique pour ses utilisateurs. Qu’en est-il des éléments qui le rendent unique pour les pirates ? Voyons toutes les façons dont DisplayPort peut vous servir dans vos aventures technologiques modernes.

Avec DisplayPort, le bus I2C que nous avons toujours vu fourni avec VGA, DVI et HDMI n'existe plus : il a été remplacé par le bus AUX. AUX est une paire de différentiels bidirectionnelle de 1 MHz – juste un peu trop complexe pour un analyseur logique bon marché, bien que vous puissiez peut-être vous disputer avec les PIO du RP2040. Pensées de piratage mises à part, il s'agit d'un remplacement transparent pour I2C, de sorte que le logiciel n'a pas besoin d'être réécrit - par exemple, il effectue généralement un transfert de périphérique I2C via AUX, de sorte que les données EDID puissent toujours être stockées dans une puce EEPROM distincte sur le moniteur. ou panneau LCD eDP.

AUX n'est pas seulement un bus différentiel, il est plus pseudo-différentiel, comme USB2 – par exemple, AUX_P et AUX_N sont utilisés séparément, avec une combinaison de pullups et pulldowns de 1 MΩ et 100 kΩ signalant différents états de la connexion physique – par exemple, un bus différentiel. un pullup sur AUX+ et un pulldown sur AUX- signifient qu'un périphérique externe a été connecté. Si vous souhaitez savoir quelle combinaison de résistances signifie quoi, vous pouvez la trouver dans la spécification DisplayPort, qui n'est pas distribuée ouvertement mais qui n'est pas difficile à trouver non plus.

De plus, la formation de la liaison DisplayPort s'effectue via AUX, et afin de faciliter cela, une partie de la mémoire externe du contrôleur DisplayPort est généralement exposée sur le canal AUX, via un mécanisme appelé DPCD. Si vous creusez un peu, en utilisant « DPCD » comme mot-clé, vous pouvez facilement accéder aux détails de niveau inférieur de votre connexion DisplayPort. Une partie de la carte mémoire DPCD est statique et certaines parties sont des FIFO dans lesquels vous pouvez canaliser ou extraire des données. Vous pouvez trouver une grande variété de documents en ligne qui décrivent la structure du DPCD – pour l'instant, voici un morceau de Bash qui fonctionne sur les pilotes graphiques Linux pour AMD et Intel, et vous montrera les 16 premiers octets du DPCD :

# sudo dd if=/dev/drm_dp_aux0 bs=1 skip=256 count=16 |xxd00000000 : 0084 0000 0000 0000 0108 0000 0000 0000 ............[...]

En particulier, le 4ème chiffre (chiffre) décrit ici le nombre de voies pour la liaison DisplayPort établie – comme vous pouvez le voir, mon ordinateur portable utilise une liaison à quatre voies. De plus, le chemin /dev/drm_dp_aux0 devra peut-être être ajusté pour votre appareil. Si jamais vous souhaitez déboguer votre liaison DP, avoir un accès direct à l'espace mémoire DPCD comme celui-ci pourrait vous aider beaucoup ! Pour l'instant, passons à d'autres aspects pratiques.

Que faire si vous avez un écran eDP à portée de main et que vous souhaitez le réutiliser dans un projet ? Tout d’abord, vous voudrez connaître le brochage. Pour les écrans d'ordinateurs portables, les brochages du panneau eDP sont raisonnablement standardisés : il existe trois brochages, l'un d'eux à 30 broches à 2 voies, un à 40 broches à 2 voies avec des broches USB et I2C supplémentaires pour le câblage d'un écran tactile, et un à 40 broches. connecteur à broches à 4 voies et sans support d'écran tactile ; vous pouvez voir plus de détails sur ces brochages ici. D'autres brochages existent, mais ils sont rares : mon ami a jusqu'à présent trouvé un écran dans une tablette Wacom, qui utilise le brochage à 30 broches mais inverse les broches, de sorte que la broche 1 soit mappée à la broche 30 du connecteur et ainsi de suite. ; cela a malheureusement donné lieu à de la fumée magique. Cela dit, cela est rare, et une observation rapide du tracé de la carte ou même une vérification au multimètre vous évitera de tels ennuis en cas de doute. De plus, la fiche technique du panneau répondra à toutes vos questions, sinon à toutes.

Si votre brochage est à 30 broches, vous avez de la chance : il existe une grande variété de cartes de pilotes avec le même matériel et le même micrologiciel adapté au panneau ; Il existe également des cartes génériques qui ont tendance à bien fonctionner avec des panneaux de 1 920 x 1 080, la résolution la plus populaire pour les écrans d'ordinateurs portables au cours des cinq dernières années. Il semble cependant que ces cartes puissent créer certains types de raccourcis en matière de gestion des liens DisplayPort – qu'elles assument les paramètres de formation des liens du panneau pour lequel elles sont programmées, ou peut-être qu'il s'agit du format de pixel, mais mon expérience l'a montré – si vous pouvez vous procurer une carte étiquetée pour être programmée pour votre panneau spécifique, envisagez de le faire ; sinon, il pourrait ne pas démarrer ou vous pourriez avoir des interfaces visuelles ou un scintillement étrange. D'un autre côté, au fur et à mesure que je me suis lancé dans la réutilisation des écrans d'ordinateurs portables, j'ai trouvé quelques cartes sur lesquelles la résolution du panneau DP peut être réglée avec des cavaliers, et celles-ci se sont avérées plus qu'assez universelles, donc si vous le pouvez prenez-en un avec votre commande de carte préprogrammée, vous pourriez être récompensé par une plus grande compatibilité que ce à quoi vous vous attendez pour vos autres aventures de bricolage eDP.